Des fois ils le font !!!

Des fois ils le font ! Ces enfoirés de sénateurs, le cul collé dans leurs sièges à l'Assemblée on voté hier soir vers 19h - l'heure de l'apéro approchait, ils devaient certainement être pressés, le recul de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans . SOIXANTE DEUX. !!!! Bordel de bordel, combien de temps encore allons nous devoir supporter toutes les conneries de ces gros plein de soupe, ces bouffis d'orgueil et de pouvoir. 

J'entendais hier que les lycées commençaient à se remuer. Bien les enfants je suis fier de vous tous, parce que c'est bien de votre avenir qu'il est question. Quoi ? Le Bac ? Ils pourront toujours le passer l'année prochaine. En même temps qu'eux les transporteurs entrent dans la danse. Tout cela me ramène vers les années 1973 et 1975... On faisait grève pour tout, parce que ce con de Jean Royer, député maire de Tours faisait brûler en place publique des ouvrages pornographiques, contre l'obligation de porter une blouse en classe... tout et n'importe quoi, nous surfions sur la vague mourante de 68, sur les idées Peace & Love, tout ça en  écoutant de la super bonne musique. Je ne regrette rien ! 

Nous avons eu raison parce que c'est à ce moment que de notre vie que nous pouvons tout donner dans ce que l'on croit être juste, rien à perdre, personne à protéger, pas de traites sur le dos. Allez y les gamins , foutez moi un bordel sans nom !!! Quand aux autres utilisez les moyens les plus subversifs pour enrayer cette machine à broyer qu'est devenue notre société et tous ceux qui se croient tellement supérieurs qu'ils veulent nous dire ce qui est bien et bon pour nous. Arrêtez de perdre votre pognon si difficilement gagné en stoppant officiellement le travail.. Amis transporteurs, il est si simple de bloquer des villes entières. Quand tout va bien il suffit d'un pneu crevé et d'un ou deux constats de tôle froissées sur les axes Franciliens pour quasi paralyser la capitale. Un Vendredi soir on atteint des bouchons de plus de 200 kilomètres sans rien faire. Un pt'i coup de pouce et ... plus rien ne bouge. 

A faire de préférence quand tous ces saligauds de politicard, tous plus véreux les uns que les autres, sont dans Paris, à discuter de notre avenir sans écouter le bruit qui monte dans la rue. Cette fois là, ils ne pourront pas regagner sereinement leur maison de campagne. Une route bloquée par un million de voiture, tu peux toujours mettre les sirènes, quand ça bouge plus ça bouge plus ! 

Je serais peut être coincé moi aussi, certainement même , tant pis,  je couperais le contact et je sortirais de ma voiture en souriant !

Enfin c'que j'en dis moi hein ?